La conférence de Wannsee (1942) et la mise en œuvre de la Solution finale en Belgique

Photo : Heydrich visitant le château de Prague en 1941 avec son adjoint Frank. Archives fédérales allemandes.

Synopsis du film ‘La conférence de Wannsee (1942) et la mise en œuvre de la Solution finale en Belgique’

Le 20 janvier 1942, la villa Marlier située au bord du lac Wannsee (Berlin, Allemagne) accueille une réunion de hauts représentants du régime nazi – fonctionnaires du parti et représentants des ministères, ainsi que des SS et des policiers. La réunion a été convoquée par Reinhard Heydrich (photo ci-dessus, à gauche), chef de la police de sécurité et du service de sécurité de la SS. Comme annoncé dans la lettre d’invitation, la réunion devait discuter de la  » solution finale de la question juive  » – une expression qui signifiait le meurtre systématique de tous les Juifs d’Europe.

Le film suit un groupe d’enseignants, d’étudiants et de personnes engagées dans le travail sur la Shoah qui effectuent un stage à la villa de Wannsee. L’artiste berlinois Roman Kroke leur propose une approche interdisciplinaire reliant les thèmes de l’histoire et de la mémoire aux arts, à la philosophie, à la littérature et à la question contemporaine de la citoyenneté responsable. Leur recherche… Que pourrait-on comprendre sous le concept de « mémorial vivant » ? Comment un tel concept peut-il enrichir la pratique pédagogique des rencontres internationales de jeunes en engageant les jeunes de manière plus créative dans l’élaboration du récit sur les sites historiques de la persécution nationale-socialiste ? En même temps, comment peut-on protéger les récits « sacrés » et l’authenticité des sites d’une interprétation inexacte/inappropriée, de la pression des visiteurs, … ?

Après la conférence de Wannsee, la Solution finale va être mise en œuvre dans tous les pays occupés par les nazis et notamment en Belgique qui a été envahie par l’armée allemande le 10 mai 1940. Sur base de sources d’archives photos et de films d’époque, les historiens Laurence Schram et Joël Kotek nous racontent cette tragédie.

Ce film a reçu le soutien de la cellule Démocratie ou barbarie de la Fédération Wallonie-Bruxelles.